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intégral
Numéro 07
Dégradation du patrimoine ksourien du sud algérien
Cas du tissu résidentiel des Ziban (Biskra)
Sami Zerari, Leila Sriti et Khaled Mansouri
Joseph Hiriart et Jean-Marcel Seignouret, Maîtres français de l'Art déco
Esquisse de dix années d'activités à Tunis (1927-1936)
Lauren Etxepare
et Esmahen Ben Moussa
Genèse du village colonial à Tébourba
Faiza Matri
07 | 2019
Dégradation du patrimoine ksourien du sud algérien
Cas du tissu résidentiel des Ziban (Biskra)
Sami Zerari, Leila Sriti et Khaled Mansouri
Table des matieres
Introduction
1. Méthode d’investigation
2. L’habitat ksourien dans les Ziban
3. Les traits caractéristiques de l’habitat ksourien dans les Ziban : forme et matérialité
4. Facteurs de dégradation de l’habitat ksouriendes Ziban : constat et état des lieux
5. Les interventions à envisager et les remèdes possibles
Conclusion
Résumé
Le patrimoine architectural et urbain au Sahara algérien représente certainement une productionculturelle d’une richesse indéniable. Mais, une partie considérable de ce patrimoine est en agonie et risque une disparition imminente. Cet article s’intéresse au phénomène de dégradation du patrimoine ksourien dans la région des Ziban (sud-est algérien) en se focalisant sur le cadre bâti résidentiel. L’investigation considère que le vieillissement et la fragilité des matériaux de construction ainsi que le manque d’entretien des ksour, suite à leur abandon par la population locale, sont les principaux facteurs responsables de la dégradation progressive de ces établissements humains. Aujourd’hui, plusieurs ksour des Ziban sont en train de se dépeupler tout en se vidant de toutes activités à vocation sociale ou culturelle, ce qui accélère leur dégradation. La présente étude tente d’analyser cette situation alarmante vécue par les ksour des Ziban et qui menace leur survie. L’étude commence par définir les facteurs impliqués dans la dégradation de ce type de patrimoine oasien, ensuite, elle propose des recommandations en vue de limiter la détérioration de ce cadre bâti ancestral et d’établir sa reconnaissance en tant que patrimoine représentatif de la région des Ziban.
Mots clés
Patrimoine ksourien,la région des Ziban, fragilité des matériaux de construction, dégradation.
Abstract
The architectural and urban heritage in the Algerian Sahara certainly represents an undeniably rich cultural production. But a considerable part of this heritage is in agony and risks imminent disappearance. This article focuses on the phenomenon of degradation of the Ksourian heritage in the Ziban region (south-east Algeria) by focusing on the residential built environment.The investigation considers that the ageing and fragility of construction materials and the lack of maintenance of the ksour, following their abandonment by the local population, are the main factors responsible for the gradual degradation of these human settlements. Today, several ksour of the Ziban are depopulating while emptying themselves of all social or cultural activities, which accelerates their degradation.This study attempts to analyse this alarming situation experienced by the Zibanksour and threatening their survival. The study begins by defining the factors involved in the degradation of this type of oasis heritage, then proposes recommendations to limit the deterioration of this ancestral built environment and establish its recognition as representative heritage of the Ziban region.
Keywords
Ksourian heritage, the Ziban region, fragility of building materials, degradation.
الملخّص
يمثل التراث المعماري والحضري في الصحراء الجزائرية إنتاجًا ثقافيًا ثريا لا يمكن إنكاره. ومع ذلك فان جزءا كبيرا من هذا التراث يعاني من التدهور التدريجي والمستمر. وفي هذا الصدد، يركز هذا المقال على ظاهرة تدهور تراث القصور بمنطقة الزيبان(جنوب شرق الجزائر) وذلك من خلال التركيز على البيئة السكنية المبنية. كشفت هذه الدراسة الميدانية أن شيخوخة وهشاشة مواد البناء وكذا غياب الصيانة للقصور بعد هجرها من قبل السكان المحليين، تعتبر من العوامل الرئيسية المسؤولة عن التدهور التدريجي لهذه المستوطنات البشرية. في وقتنا الحالي، يتم هجر العديد من قصور الزيبان بحيث أصبحت تكاد تخلو من أي نشاط اجتماعي أو ثقافي، مما يسرع من تدهورها. تحاول هذه الدراسة تحليل حالة التدهور التي تعاني منها قصور الزيبان والتي تمثل تهديد للحياة المادية والثقافية، بحيث تقوم الدراسة بتحديد العوامل التي تؤدي إلى تدهور هذا النوع من تراث الواحات، للتوصل في الأخير إلى اقتراحات وتوصيات للحد من تدهورها وإعادة إحياءها وإعطاءها قيمتها المستحقة كممثل ورمز لتراث منطقة الزيبان.
الكلمات المفاتيح
تراث القصور، منطقة الزيبان، هشاشة مواد البناء، تدهور.
Pour citer cet article
Zerari Sami, Sriti Leila et Mansouri Khaled, « Dégradation du patrimoine ksourien du sud algérien.
Cas du tissu résidentiel des Ziban (Biskra) », Al-Sabîl : Revue d’Histoire, d’Archéologie et d’Architecture
Maghrébines [En ligne], n°07, Année 2019.
URL : https://al-sabil.tn/?p=17227
Texte integral
L’occupation humaine d’un espace saharien suppose une certaine organisation urbaine et une production architecturale qui sont la réponse d’une société confrontée à des réalités contraignantes : sociales, historiques, géographiques et techno-économiques. À l’image des milieux sahariens algériens, la région des Ziban regorge d’un patrimoine architectural représenté par l’habitat de type ksour(pluriel de ksar) qui reflètent parfaitement le rapport ingénieux d’une culture ancestrale et d’un groupe social avec son environnement aride.
Malgré l’importance avérée des ksour en tant qu’écosystème oasien, ce cadre bâti millénaire tombe actuellement en ruine. Sa disparition est même probable, voire imminente, du fait du vieillissement de ses structures et du manque d’entretien et d’intérêt de la part de la population locale. En effet, le plus souvent, les habitants qui en ont les moyens préfèrent abandonner ces établissements humains pour aller s’installer ailleurs. Les autres restent sur les lieux mais contribuent à la dégradation de l’habitat ksourien, soit en retapant et transformant, tant bien que mal, les structures agonisantes de leurs maisons ; soit en procédant à la démolition/ reconstruction de leur habitat avec des matériaux dits standardisés. Cette situation est d’autant plus alarmante qu’elle est en train de s’amplifier.
Lentement mais surement, les ksour se vident, tombent en ruinent ou disparaissent sous le béton. Mais à travers leur dégradation et disparition progressive, c’est tout le système écologique oasien qui est menacé dans son équilibre. Ce constat amer soulève le questionnement suivant : quelles sont les causes réelles de la dégradation de l’habitat ksourien dans la région des Ziban ? Ces causes sont-elles sociales, techniques, naturelles (climatiques)… ? Quelles sont les mesures à prendre pour stopper la détérioration de l’habitat ksourien et relancer sa dynamique urbaine ?
L’objectif de cette contribution est d’apporter quelques éléments de réponses à ces questions mais aussi de mettre l’accent sur les caractéristiques et l’état de conservation de cet habitat dont les atouts et potentialités ne sont plus à démontrer.
1. Méthode d’investigation
Pour atteindre notre objectif, nous avons préconisé une méthodologie de recherche basée essentiellement sur deux volets : le premier est un support théorique fondé sur la définition des concepts étroitement liés au sujet de cette prospection. Le deuxième est un travail de terrain consistant essentiellement à faire des investigations, enquêtes et observations in situ dans les différentes micro régions des Ziban. Les résultats issus de ces opérations devraient être finalisés par la mise en place d’un plan d’action et de sauvegarde sous forme de stratégies et recommandations pour faire face au processus de la dégradation des ksour.
2. L’habitat ksourien dans les Ziban
La région de Ziban correspond administrativement à la wilaya de Biskra, au sud-est de l’Algérie. Ziban, pluriel de Zab, qui en arabe signifie village, est le nom donné par les autochtones à trois groupes d’oasis plus ou moins considérables, dont Biskra est le principal. Les Ziban sont tous situés au Nord de Chet Mel’rir et de Oued Djeddi. Ils se divisent en Zab-Chergui ou Zab-Guebli oriental ou sud, Zab-Dahraoui ou nord. En 1896, les Ziban comptaient plus de 570 000 palmiers1. Chaque Zab comprenait un certain nombre d’agglomérations communément appelées ksour ou dechrate (pl. dechra). Cette région est traversée par deux oueds principaux que sont l’Oued Biskra (encore appelé Sidi Zerzour) et l’Oued Djeddi (fig.1).

Source : Pizzaferi, 2011, p.106.
Le mot se prononce « gsar ». C’est une altération phonique de la racine arabe qasr qui désigne ce qui est court, limité. C’est à dire un espace limité, auquel n’a accès qu’une certaine catégorie de groupes sociaux2. Les ksour sont le résultat d’un processus continu qui a impliqué les capacités de la société saharienne à se concevoir, se planifier, se construire et se maintenir dans cet espace géographique aride3. Il représente l’habitat traditionnel très compact fermé, construit en matériaux traditionnels (pisé ou toub) et entouré le plus souvent d’une enceinte à vocation défensive (fig.2)4. Ces établissements humains sont des unités socio-spatiales et le fruit d’une organisation sociale ancestrale. C’est le reflet d’une harmonisation socio-spatiale qui interroge le milieu environnemental5.

Source : www.delcampe.net
3. Les traits caractéristiques de l’habitat ksourien dans les Ziban : forme et matérialité
Aux Ziban, les habitations constituant les ksours sont plus ou moins élevées, percées d’une porte basse et de rares et minuscules lucarnes. Elles bordent la voie en un alignement complexe, où les angles sortants et rentrants forment des coins et des réduits en retrait. Ces constructions semblent, groupées et rassemblées au hasard, s’appuyer l’une à l’autre, en un équilibre énigmatique reflétant parfaitement l’intégration au site6. L’espace habité est marqué par son introversion et sa centralité. L’entrée se fait par une ouverture, en général, unique sur la façade. La chicane (skiffa) interpose ses écrans à la pénétration du regard au cœur de la maison. La skiffa ouvre sur la pièce la plus vaste de la maison qui est aussi la plus éclairée, le ouast eddar littéralement le centre de la maison. Cette pièce est le plus souvent de plan rectangulaire, à laquelle sont retranchés certains volumes, une cheminée (kanoun), ou au contraire rajoutés : dégagements7.
Traditionnellement, les habitants utilisaient la terre disponible à proximité qu’ils façonnaient eux-mêmes en toub (moellons de terre glaise incorporée de paille), après l’avoir mélangée avec de l’eau des seguias. Ce mélange est ensuite malaxé avec les pieds jusqu’à obtenir une pâte homogène appelée localement khomra. Après le façonnage des pièces en toub, elles sont séchées au soleil et serviront à la construction des murs d’une grande inertie thermique avec des épaisseurs allant de 40 à 60 cm (fig.3)8.



Source : Auteurs, 2018
Les franchissements des planchers intermédiaires et des toitures, sont réalisés avec des poutrelles en troncs de palmiers (khcheb). La couverture est assurée par un branchage de palmes (djrid) surmontée d’une couche de terre(fig.4)9. L’inconvénient de cette technique constructive en terre est qu’elle est fragile et ne résiste pas au contact de l’eau, elle nécessite des interventions saisonnières (entretien, restauration…).


Source : Auteurs, 2018
4. Facteurs de dégradation de l’habitat ksourien des Ziban : constat et état des lieux
L’habitat ksourien est exposé aux éléments naturels et/ou anthropologiques qui peuvent le mettre en danger, causer sa dégradation progressive voire même sa disparition complète.
4.1. La sensibilité à l’eau
Pour Pascal Scarato, expert en architecture de terre,cité par Lahlah (2004) : « La pathologie humide est la pathologie majeure du pisé. [Elle intervient] majoritairement par une attaque humide en bas de mur. La zone la plus fragile est à l’interface entre le soubassement en pierre et le pisé. C’est là en effet que dans la majorité des cas se conjuguent l’effort maximal, la concentration des remontées capillaires du sol et le rejaillissement de la pluie frappant le sol »10.
L’action de l’eau est un facteur principal de détérioration de l’habitat en terre, notamment, celui des ksour du Ziban ; elle cause le vieillissement des matériaux et la destruction progressive des structures matérielles. Traditionnellement, un entretien régulier des constructions était suffisant11. Il s’effectuait sous forme de touiza (entraide collective), malheureusement, il n’est plus de mise.
En plus des infiltrations des eaux pluviales, le cadre bâti est, aussi, exposé aux effets de l’érosion éolienne (érosion du pied et de la tête de mur). La terre est particulièrement vulnérable aux phénomènes d’érosion. Par ailleurs, l’eau par ruissellement, les remontées d’humidité par capillarité, l’écartement des murs par des tassements du sol ou des poussées de charpente, le décollement de l’enduit sous l’effet des intempéries, entraînent la dégradation de l’enveloppe du bâtiment.
L’Algérie connaît épisodiquement des phénomènes de crues et des inondations qui se manifestent de façon soudaine et violente et provoquent des dégâts matériels importants au niveau de l’habitat12. La position des Ziban dans le bas-Sahara algérien, à la limite septentrionale du domaine hyper aride, l’expose à deux type de contraintes : celles liées à l’eau et celle liée au vent. Le risque d’inondation n’est pas propre aux villes sahariennes, mais il est souvent sous-estimé en raison de sa rareté. En outre, les caractéristiques géographiques sahariennes amènent à distinguer les risques liés aux oueds (inondation fluviale)13.
Déjà, en 1892, Fréchoxa donné une description précise de la trombe de l’Oued Biskra (Sidi Zerzouz) qui montre à quel point, cette crue de l’Oued était spectaculaire et dévastatrice: « Cette aridité brûlante, sans une goutte d’eau, c’est la rivière, l’Oued Biskra. Parfois des crues soudaines, imprévues, emplissent ce lit jusqu’au bord. Alors c’est une trombe qui roule et se précipite avec des bruits d’océan en fureur, entraînant avec des rochers arrachés aux flancs de l’Aurés, des troncs de palmiers, des morceaux de jardins et parfois des cadavres. En vingt-quatre heures le torrent est passé, le lit s’assèche, les pierres blanchissent au premier rayon de soleil, et il ne reste du flot dévastateur qu’un coin de moins dans l’oasis qu’une brèche de plus à son flanc ouvert, […] »14.
Cinq ans plus tard, Haut fort dans son récit de voyage évoquait lui aussi latrombede cet oued :« Deux ou trois jours l’an, le torrent se précipite des hauteurs de l’Aurès, et emplit l’immense plage, l’oued roule quelques heures chaque printemps, avec un bruit de mascaret, les eaux des grands monts, vers l’avide désert qui les boit. »15.
En 1998, Zerdoum16 rapporte dans son ouvrage consacré à l’histoire de Biskra que Sidi Zerzour (un saint homme), a été considéré comme le saint protecteur de Biskra. Le poème du cheikh Dali Taher El-Biskri, (né et mort à Biskra 1860-1940), évoque le pouvoir du saint homme « ma nendah bi rjalbladi, ghithouni yaahl siadi » « nendah sidi-zerzour, yodhrob bi lmadfa à ouel kaor »17.
Une légende raconte le miracle attribué à Sidi Zerzour (légende de Msidis). Ce saint homme aurait pourfendu les eaux torrentielles de l’Oued Biskra en crue, pour sauver Lahlali un jeune écolier en détresse au milieu des flots. Auparavant, Sidi Zerzourlui avait lancé un tronc d’arbre pour son ancrage, en lui criant vivement : « Ya Lahlali, yalemchoum, ahkem fi jderzaitoun »18. Le tronc d’arbre se serait alors transformé en roc dans l’eau.
Une autre légende populaire très réputée dit qu’avant de mourir, il aurait demandé à ce qu’il soit enterré dans un tombeau construit dans le lit de la rivière qui s’appelait à l’époque (aujourd’hui aussi) Oued Biskra. Il aurait prédit que son monument funéraire résisterait à l’assaut des plus fortes crues(fig.5). En fait, les crues de l’oued se scindent en deux en heurtant le mur arrondi du mausolée, justifiant ainsi le statut de « guessamel-ouidane » (coupeur de rivières) accolé au nom du saint homme. Ainsi, la résistance de ce mausolée se trouve dans les propriétés des matériaux de ce petit monument. Sa construction posait une énigme, elle ne paraissait ni romaine ni arabe. Or, Baradez (un colonel de l’armée française)a relevé le même style de construction dans les bâtiments intérieurs du Praesidium de Thouda19.



Source : www.delcampe.net
En 1969, une catastrophe naturelle importante (pluies diluviennes et inondations) a été à l’origine de la destruction d’une grande partie des anciens quartiers à la ville de Biskra et des autres ksour des Ziban, provoquant un changement radical, quant aux attitudes sociales des zibanais vis-à-vis de l’architecture de terre (fig.6). Désormais, l’habitat en terre était déclassant socialement, signe de pauvreté voire même dangereux. Progressivement, les anciennes constructions traditionnelles (en pisé) ont été abandonnées par leurs habitants d’origine au profil du béton20. Attirés par le prix d’achat dérisoires, les nouveaux occupants des lieux étaient d’origine rurale et ont sensiblement contribué à dégrader les ksour.

Source : journal El Moudjahid du 04 octobre 1969
4.2. L’action anthropologique
L’action de l’homme sur les ksour peut se résumer dans les points suivants :
- Le pillage et le vol des matériaux, et parfois la destruction volontaire pour profiter des aides de l’Etat au logement.
- La reconstruction partielle ou totale et le désir de développer un habitat (traditionnel) qui ne répond plus aux exigences de la vie contemporaine (fig. 7) et (fig. 8).
- Le manque d’intérêt et l’ignorance vis à vis de la valeur du patrimoine ksourien entraînant sa banalisation et sa marginalisation voire même sa démolition. Les autorités locales sont souvent passives et quelques fois indifférentes quant au sort de ce patrimoine.


Source : Auteurs, 2018


En bas, vol des madriers en bois pour les réemployer comme coffrage (à Lichana).
Source : auteurs, 2018.
5. Les interventions à envisager et les remèdes possibles
Le patrimoine bâti étant très vulnérable à se maintenir dans le temps, il nécessite des actions concrètes de prise en charge à entreprendre régulièrement. C’est dans ce cas précis que le rôle de la société civile est primordial en tant que principal acteur de préservation.
- Encourager l’urbanisation en milieu saharien sous la forme de « cité-oasis » pour maintenir l’écosystème oasien.
- Favoriser la réinterprétation de l’architecture traditionnelle et conforter son rôle de source d’inspiration pour la conception contemporaine.
- Encourager la production d’un cadre bâti ksourien qui soit compatible avec les structures existantes.
Mettre en place des outils juridiques permettant l’application de la loi relative à la protection et la mise en valeur du patrimoine ksourien.
- Encourager les activités associatives et les clubs universitaires veillant à la restauration du patrimoine ksourien (fig.9).
- Dialoguer avec les habitants et les responsabiliser vis-à-vis des décisions concernant la protection des ksour. Il faudrait également les impliquer dans les actions de préservation.



Source : auteurs, 2015